Friday, September 19, 2008

L'Union européenne exige de la transparence sur le scandale du lait frelaté en Chine


L'affaire du lait frelaté prend de l'ampleur en Chine

Par Chris Buckley Reuters - Vendredi 19 septembre, 16h50PEKIN (Reuters) - Près de 10% des échantillons prélevés dans les usines des trois principales sociétés laitières chinoises sont contaminés à la mélamine, révèle une enquête gouvernementale rendue publique vendredi.


La première alerte a été donnée en mai dernier lorsqu'un bébé est mort après avoir développé des calculs rénaux liés à sa consommation de lait en poudre frelaté.
Depuis, trois autres nourrissons ont trouvé la mort pour les mêmes raisons. Les autorités estiment que près de 6.244 bébés sont désormais affectés, 158 d'entre eux se trouvant dans un état grave.
L'extension de ce phénomène vers le lait classique laisse craindre une catastrophe sanitaire à la population chinoise, déjà paniquée depuis que les autorités et le groupe Sanlu, premier fabricant de lait en poudre, ont révélé la semaine dernière que des centaines de nourrissons étaient victimes de problèmes rénaux pour avoir bu du lait contaminé.
L'enquête gouvernementale a révélé la contamination de près d'un dixième des échantillons de lait et de yaourts à boire prélevés dans les deux plus grosses sociétés laitières du pays, Inner Mongolia Yili Industrial Group, un des sponsors des Jeux de Pékin, et Mengniu Dairy.
La présence de cette substance toxique a également été décelée dans les produits du groupe Bright.
Au chapitre des réactions, l'Union européenne a réclamé des autorités chinoises un compte rendu exhaustif de la crise du lait frelaté. "Notre priorité est de garantir l'intégrité de la chaîne d'approvisionnement européenne", a dit Robert Madelin, directeur général de la santé et de la protection du consommateur de la Commission européenne.
L'UE, a-t-il ajouté, n'importe pas de Chine de lait en poudre pour nourrisson et aucun cas d'intoxication liée à la consommation de produits laitiers importés de Chine n'a été signalé parmi les Etats membres.
Les autorités de Singapour ont interdit vendredi l'importation de tout produit laitier venant de Chine
DES FOURNISSEURS POINTÉS DU DOIGT
La plus grande chaîne internationale de cafés, Starbucks, a annoncé que près de 300 de ses établissements chinois avaient utilisé du lait provenant de la société Mengniu, précisant toutefois n'avoir reçu aucune plainte de la part de ses clients ou de ses employés.
La direction de Yili de même que celle de Mengniu ont présenté leurs excuses aux consommateurs et aux investisseurs et ont promis de rappeler les produits en cause.
Selon le directeur général de Mengniu, les produits contaminés proviendraient d'un "nombre extrêmement restreint de fournisseurs".
"Quiconque aura à démissionner démissionnera, quiconque aura une responsabilité légale à assumer l'assumera", a cependant ajouté Yao Tongshan qui s'exprimait devant les médias de Hong Kong, où la compagnie laitière est cotée en Bourse.
La mélamine est une résine utilisée par certaines entreprises agroalimentaires afin d'augmenter artificiellement le niveau de protéines contenues dans un aliment. Dans le cas du lait, elle permet de masquer la pratique consistant à le couper avec de l'eau.
À faible dose, cette substance n'est pas considérée comme toxique mais elle peut provoquer des calculs rénaux, voire déclencher un blocage des fonctions rénales.
Selon les autorités chinoises, un adulte devrait consommer deux litres de lait frelaté par jour pour en ressentir des effets sur sa santé. Mais cette affaire, qui vient s'ajouter à une longue liste de cas d'aliments frelatés, place de nouveau des produits "made in Chine" sur la sellette.
Depuis le début de l'affaire, 18 personnes ont été arrêtées, dont douze pour la seule journée de jeudi. Guan Anping, ancien haut fonctionnaire spécialisé dans les questions commerciales aujourd'hui avocat, estime toutefois que des arrestations et des contrôles sanitaires ne suffiront pas résoudre le problème.
"Des fermiers produisant du lait sont à la merci de véritables voyous, des potentats locaux qui contrôlent les prix et parviennent à ajouter toutes sortes de produits dans le lait pour augmenter leurs bénéfices", dit-il.

Version française Olivier Guillemain et Henri-Pierre André
http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20080919/tts-chine-lait-ca02f96.html
Chine: le scandale du lait contaminé s'étend
Le lait classique chinois serait aussi contaminé à la mélamine

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L'Union européenne exige de la transparence sur le scandale du lait frelaté en Chine
19/9/2008
Par euronews euronews - il y a 1 heure 57 minutesLa crise du lait frelaté prend de l'ampleur en Chine


D'après le dernier bilan officiel des autorités, quatre bébés sont morts et plus de 6200 autres souffrent d'affections liées à la consommation de lait contaminé à la mélamine, comme le fils de une femme qui laisse éclater sa colère: "c'est la faute des dirigeants de l'administration chargée de la qualité, dit-elle. Je les hais vraiment!"

Le ministre qui est à la tête de de cette administration en appelle à une mobilisation internationale: "Ce n'est pas le problème d'un seul pays.. La qualité et la sécurité des produits, c'est l'affaire de tous et c'est un sujet de préoccupation pour la communauté internationale."

Alors que l'affaire touche désormais le lait classique, en plus du lait en poudre, Singapour a suspendu ce vendredi l'importation des produits laitiers venant de Chine.

A Bruxelles, on demande à Pékin de la transparence et on se veut rassurant.

La porte-parole pour la santé, Charavgi-Nina Papadoulaki, l'assure: "On n'importe pas de produits latiers de Chine. Mais pour éviter des problèmes de fraudes etc., on a demandé aux Etats membres de renforcer les contrôles."

Une enquête gouvernementale publiée ce vendredi devrait encore alimenter la panique au sein des familles chinoises : elle révèle que près 10% des échantillons prélevés dans les usines des trois principales sociétés laitières chinoises sont contaminés.
http://fr.news.yahoo.com/euronews/20080919/twl-l-union-europeenne-exige-de-la-trans-115566a.html
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Tests find chemical also in liquid milk in China
19/9
By TINI TRAN, Associated Press Writer
1 hour, 23 minutes ago

BEIJING - China's tainted milk crisis widened Friday after tests found the industrial chemical melamine in liquid milk produced by three of the country's leading dairy companies, the quality watchdog said. Singapore suspended the sale and import of all Chinese milk and dairy products because several tested items were contaminated.

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The chief financial officer of one of the companies, Mengniu, sipped from a carton of milk at a news conference and said that only a small portion of the company's inventory had been affected.

Tainted baby formula has been blamed for killing four infants and sickening 6,200 in China since the scandal broke last week. Some 1,300 babies, mostly newborns, are currently in hospitals and 158 of them are suffering from acute kidney failure. Thousands of parents across the country were bringing their children to hospitals for health checks.

The crisis was initially thought to have been confined to tainted milk powder. But about 10 percent of liquid milk samples taken from Mengniu Dairy Group Co. and Yili Industrial Group Co. — China's two largest dairy producers — contained melamine, according to the General Administration of Quality Supervision, Inspection and Quarantine. Milk from Shanghai-based Bright Dairy also showed contamination.

Singapore's Agri-Food and Veterinary Authority said tests revealed traces of melamine in samples of a Yili-brand yogurt bar and Dutch Lady-brand strawberry milk manufactured in China. Authorities said they plan to destroy all samples of these two products in Singapore. Officials also warned local food manufacturers against using milk products from China as ingredients.

Hong Kong's two biggest grocery chains, PARKnSHOP and Wellcome, pulled all liquid milk by Mengniu from shelves Friday. A day earlier, Hong Kong had recalled milk, yogurt, ice cream and other products made by Yili Industrial Group Co.

Starbucks Corp. said its 300 cafes in mainland China had pulled milk supplied by Mengniu. Seattle-based Starbucks said no employees or customers had fallen ill from the milk.

Mengniu Chief Financial Officer Yao Tongshan apologized for the tainted milk at a news conference in Hong Kong. But in a show of confidence, he sipped from a carton of Mengniu milk while saying that only a small portion of the company's inventory was contaminated and that the tainted milk came from small suppliers.

"Large-scale milk farms are very disciplined. They won't take the risk to do something like that," Yao said.

The scandal began with complaints over milk powder by Sanlu Group Co. — one of China's best-known and most respected brands. But it quickly became a much larger problem as government tests found that one-fifth of the companies producing baby milk powder had melamine in their products.

Melamine is a toxic industrial chemical that can cause kidney stones and lead to kidney failure. It has no nutritional value but is high in nitrogen, making products with it appear higher in protein. Suppliers trying to cut costs are believed to have added it to watered-down milk to cover up the resulting protein deficiency.

The scandal is the latest in a series of problems with tainted products made in China. The crisis has raised doubts about the effectiveness of tighter controls China promised after a series of food safety scares in recent years over contaminated seafood, toothpaste and a pet food ingredient tainted with melamine.

Dairy products are not part of the traditional Chinese diet, but the country's economic growth and the increased availability of refrigeration have brought about a wide range of products, with flavored milk and sweetened yogurts among the most popular.

Though per capita consumption of dairy products in China is still low at 1.5 ounces per day, increasingly affluent Chinese consumers are paying more attention to their health and view milk as highly nutritious, particularly for children.

While most of the suspect dairy products are only sold domestically, two of the companies involved exported baby formula to five countries in Asia and Africa. Other products such as milk, yogurt and ice cream went to Hong Kong.

Two distributors said Friday that Sanlu ordered them to pull its baby formula off store shelves in early July, weeks before the company went public with the melamine contamination.

The statements by the distributors in Hebei province, where Sanlu is headquartered, raise further questions about when the company and government knew milk powder being fed to babies was tainted with a banned chemical.

A New Zealand stakeholder in Sanlu has said it was told in early August, before the start of the Beijing Olympics on Aug. 8, that there was a problem. The dairy farmers' group Fonterra, which owns 43 percent of Sanlu Group, told the New Zealand government, which informed Chinese officials.

The public was not told until Sept. 11 that the powder, used in baby formula and other products, was laced with melamine.

"We were asked by Sanlu to take all their 2007 to July 2008 baby powder off the shelves in early July" and replace it with new powder, said one of the distributors, Zhang Youqiang.

"Then things got weird. In early August, they came to us again and said all the new Sanlu baby milk powder we had just put on the shelves" did not meet a certain government standard unrelated to product quality, said Zhang, who declined to give his company name for fear of offending Sanlu. He said it was not clear what the standard was that had not been met.

Zhang said he now has warehouses full of contaminated milk powder and is trying to get refunds from Sanlu.

Another distributor, Liang Jianqiang, said he was also trying to get money from Sanlu. He also took Sanlu baby milk powder out of stores in July.

"They told me there would be a new formula that's better quality. They did this again in August and September," he said. Liang also did not want to disclose the name of his company.

Phone calls to Sanlu rang unanswered Friday and its Web site was not working. China's quality watchdog did not respond after asking to be sent a fax with questions.

The quality watchdog said it intended to "severely punish those who are responsible," according to a notice posted on the agency's Web site. It said all the batches that tested positive were being recalled.

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Associated Press Writer Gillian Wong contributed to this report from Shijiazhuang, China.

http://news.yahoo.com/s/ap/20080919/ap_on_re_as/as_china_baby_formula_recall;_ylt=AgRGeDNCzUMG16uFTKVmnoas0NUE

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